Mon quartier

Je vivais en plein centre d'Harajuku, le quartier jeune de Tokyo. On y rencontre des Japonais habillés de toutes sortes : de la gothique Lolita au punk le plus farfelu. Les gens y sont très accueillants.

Tout d'abord, mon petit conbini où j'allais au moins une fois par jour pour acheter des cartes téléphoniques ou bien des pansements. Futée comme je suis, je n'avais prévu que des tongs. Avec la pluie, j'ai eu de belles écorchures.

Le jeune homme qui s'en occupait était très gentil tandis que sa collègue, plus âgée, était tout son contraire. Dés que je me mettais à parler en Japonais, elle me répondait en anglais : excuse-me, I don't understand.
La première fois, je m'étais remise en question : j'ai un accent si affreux que ça en Japonais ?! J'ai alors répété ma phrase à ma famille d'accueil qui, elle, comprenait très bien. Otoosan m'expliqua gentiment que certaines personnes n'aimaient pas vraiment les étrangers.

Mon premier ticket de caisse : ce jour-là, j'avais acheté un petit carnet pour le vocabulaire récolté pendant mes expéditions, une gomme et les indispensables pansements.

Puis au cours de mon voyage, je suis allée dans divers conbinis pour collectionner les différents tickets de caisse. Oui, j'ai la fièvre du collectionneure quand je me promène au Japon : ticket de caisse, les éventails qu'on nous distribue gratuitement, les mouchoirs de poche... Etc. Mais je n'ai pas pu tout ramener en France. Ma valise était déjà très pleine. Cette année, je ferai un peu plus attention. Puis je ramène mon ami, il m'aidera à porter ma valise ! XD

• La gare d'Harajuku :
  

Il y a deux entrées : celle qui se trouve en face de la rue Takeshita, très célèbre et qui aura le droit à un billet pour elle toute seule. (la veinarde !) Et celle que vous pouvez voir sur la photo.








En face, il y a un célèbre magasin Snoopy. C'est à la mode au Japon apparemment.

Chaque matin, je passais devant Snoopy où je croisais une multitude de personnes. Et je jetais un petit coup d'oeil en face et me disais que j'avais de la chance d'aller à l'école à pied et non en transport en commun. La gare était bondée. Quand je suis revenue en France, j'ai trouvé nos Rer en heure de pointe bien vides, en éxagérant un peu.

Ensuite, j'empruntais une des avenues principales d'Harajuku pour me rendre à ELT :



Au bout de l'avenue se trouvait l'école en face d'un grand panneau publicitaire, qui émettait les mêmes pubs aux mêmes heures. La première semaine, vous êtes fascinés et le contemplés quand les cours vous ennuient un peu. Mais au bout d'un mois, certaines pubs nous usaient.